Si on vous décrit une ville qui prend la forme d’un avion. Vous croirez certainement que nous sommes atterris (jeux de mots) aux Émirats Arabes Unis. Cette ville, du centre agricole du Brésil, est conçue dans les années 50 par des architectes qui ont le mandat d’imaginer la cité qui arrachera le titre de capitale à Rio.

Le cockpit abrite des bâtiments gouvernementaux d’importance. Le fuselage est composé d’édifices à bureaux, d’espaces verts, de monuments, du terminus de bus, de centres d’achats… les ailes sont formées de quartiers d’habitation!! Le moins qu’on puisse dire, c’est flyé!! Les rues sont larges, longues et droites. Les bâtiments sont à étages multiples, l’architecture est épurée et harmonieuse. Futuriste!

Le Brésil, un pays de contrastes, nous permet de constater la différence entre deux époques de façon spectaculaire. En plus des gens d’origine si variées qui compose le pays, le contraste entre les villes de Goias et Brasilia le démontrent parfaitement.

Nous passons également par Cidade de Goias où l’on se retrouve soudainement en 1750 à l’époque glorieuse des Portugais.
Les rues sont tortueuses et faites de pierres, on ne peut y circuler que très lentement. Les maisons n’ont qu’un étage. Elles sont toutes de stuc et peintes d’une couleur pastel. Les corniches et les cadres de fenêtres sont blancs. Il y a plusieurs églises. Un rio la traverse lentement établissant ainsi le rythme. C’est la colonie.

On a même la chance d’assister à une séance de Capoeira. C’est un art martial qui origine des méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. C’est maintenant un exercice pratiqué par les grands et les petits. Ça nous fait même parfois penser au break-danse. Fascinant!! On ne s’initie pas mais on se donne chaud dans les trilhas (sentier) et on se récompense par des baignades aux cachoeiras (chutes).


Cidade de Goias permet de circuler à pieds et de s’y sentir en vacances. La Praça centrale de Goias s’offre en spectacle à tous les jours vers 17h. En effet, ses habitants viennent y relaxer autour d’une rotonde à l’ombre des manguiers. Jeunes et moins jeunes s’y retrouvent On peut y déguster une bière ou un jus de cajou avec un sac de pipoca (popcorn) en admirant le soleil couchant. Bien belle habitude!

L’efficacité de Brasilia est quant à elle surprenante. La circulation automobile est fluide, l’axe central de circulation est si large que le bruit en émanant est minimal. Les virages à gauche se font par des bretelles d’accès évitant les bouchons. Bref, on a appliqué des principes qui fonctionnent encore cinquante ans plus tard!!

Le charme de Cidade de Goias est indéniable. Les résidents sont accueillants et on peut y pratiquer notre portugais facilement. Les commerçants sont tout aussi gentils et reconnaissants de notre passage dans leur ville. L’échange d’adresse courriel et d’identité Facebook est inévitable.
À Brasilia, on passe inaperçu. Le rythme y est rapide. Sans automobile, on est plutôt pris au dépourvu. Merci SUZUCAMP! On y travaille, les télés sont branchées sur le réseau décrivant la vie politique. Madame Rousseff, la présidente, est en vedette! On s’y sent malheureusement un peu comme un intrus. Le piéton n’y est pas le bienvenu. Les automobiles sont en grand nombre et tiennent le haut du pavé!!

Le Brésil n’est vraiment pas que plages, favelas, nature et soccer…
8 réponses sur « 1750 vs 1950 »
Merci pour les belles photos elles sont magnifiques
Au bout de 11 mois de voyage, on commence à avoir « la twist »! MERCI 😉
Allo les téméraires, on sent vraiment les beauté du Brésil! Ça donne le goût de partir,
A plus les sans adresses! Lorraine XX
Honnêtement, le Brésil fait partie de notre top 3! xx
Excellent reportage! J’adore la présentation faite par l’opposition de deux villes avec des histoires bien différentes.
Bonne continuation!
MERCI!! On essaye de faire ressortir le choc de cette différence.
Bravo pour tout vos réçits et photos, y a pas de nid de poule lollll
Luc et Sonia
Ah! pas de nids de poule à Brasilia, pas de planche à laver MAIS des problèmes de stationnement. Il n’y a rien de parfait.
xx