oCette semaine, ne manquez pas la chronique de Fardoche!! « Poussent poussent poussent, les beaux gros légumes, miam miam miam, j’ai hâte d’en manger!! » 😉

Nos premières journées de marche sont difficiles. Nous partons trop tard et nous avions sous estimé la chaleur!




Incroyable tout ce qui pousse au Portugal!











Une journée dont on se souviendra longtemps: notre marche vers Santarem. Nous parcourons plusieurs kilomètres dans une chaleur épouvantable. Plus de 40 celcius… et les endroits pour se reposer et refaire les réserves d’eau sont inexistants.






C’est un peu avec honte qu’on se remets de notre journée en se permettant un congé. Visite de la belle ville de Santarem.






Nous allégeons nos sacs et prenons 2 résolutions. Nous partirons dorénavant avant le lever su soleil puis nous prendrons une pause café/déjeuner après quelques heures de marches. Nous ne marcherons plus entre midi et 14h.
Avec le temps et les kilomètres de pratique, nous avons réussi à prendre l’habitude de faire toute la marche avant 13h. Ainsi nous étions capable d’arriver à l’auberge pour faire notre lavage, prendre une douche et faire une sieste. Quand la température baissait, que les commerces et la vie reprenait à 17h, nous pouvions aller visiter.









La plupart du temps, les villes sont mortes entre midi et 17h. C’est d’autant plus vrai pour les petits villages. Nous avons eu l’accueil le plus chaleureux à Arneiro das Milhariças. N’ayant pas trouvé d’endroit où acheter quelque chose à boire ou manger nous avons interpelé une dame dans la rue. Cette conseillère municipale nous a fait un lift dans sa belle BMW 2000 pour nous apporter au bar du village voisin. A notre surprise, parmi les foulards des équipes de soccer: un du canadien de Montréal. En prime, on est restés à la villa du maire! Piscine incluse!










Nous avons finalement trouvé un endroit à Arneiro pour acheter des victuailles. On l’a affectueusement nommé notre « magasin clandestin ». C’est une mini épicerie dans la maison d’une vieille dame. Pas d’affiche. Un rideau noir bloque le soleil en guise de porte. On a réussi à lui faire comprendre qu’on s’en allait à Fatima. Elle nous a embrassé. Wow!








On comprends maintenant qu’un chemin de chèvre… ça monte à pic! Pas rare d’avoir à se mettre les 2 mains au sol pour continuer à avancer. On se méfie maintenant des journées où l’itinéraire ne dicte que 20 km.









